Le 19 octobre 2023, la direction générale a invité les organisations syndicales à négocier la revoyure de l’accord NAO signé en début d’année.
Si les signataires avaient convenu que la revoyure permettrait de compléter les augmentations obtenues en avril, ce n’était, a priori pas la volonté côté direction.
En effet, la réunion a consisté en une présentation, par l’assureur, des dérives des contrats santé et prévoyance des salariés du groupe.
Puis, une fois l’annonce validée par la quasi-totalité des organisations syndicales d’une hausse des tarifs en frais de santé sans la moindre compensation (et donc une baisse du salaire net), l’employeur a présenté un ensemble de données savamment orchestrées pour indiquer qu’il avait déjà octroyé bien assez aux salarié.e.s.
Alors même que toutes les organisations syndicales avaient émis en amont de la réunion leurs revendications, l’employeur a clos la négociation en répondant par la négative à la demande de la CGT de mettre sur la table au cours de la séance de négociation une proposition côté direction.
Et voici ce que la direction a transmis aux salarié.e.s le lendemain matin a l’ensemble du personnel :
Pour la CGT, les salaires doivent permettre de vivre dignement de notre travail. Les primes et autres éléments de rémunération différés ont toujours permis au patronat de minimiser le salaire mensuel, unique élément pérenne permettant de garantir des conditions de vie dignes.
Les salarié.e.s du groupe Malakoff Humanis en ont, une fois de plus, la démonstration : alors que le groupe SUR-PERFORME dans tous les domaines et que les résultats du groupe sont bons, l’employeur préfère la provocation à la reconnaissance du travail fourni.