Mardi 13 mars – 2ème séance de négociation.
Nous avons assisté à une véritable séance de négociation. Chacun a communiqué sa proposition avant des débats, des suspensions, pour arriver, par dichotomie, à ce qui pourrait être la base d’un accord NAO.
Les bilatérales ont eu leur petit effet…
Au cours de la séance de négociation, une organisation syndicale a réussi à faire une proposition (la plus minimaliste de toutes parmi les OS autour de la table) que la Direction s’est empressée de reprendre en enlevant quelques centaines d’euros au passage !
…mais les salariés n’en peuvent plus et la Direction le sait !
Des dépenses excessives, des primes astronomiques pour les cadres dirigeants, des dépenses gargantuesques pour des grandes messes, surcharges, mauvaises conditions, chantages et menaces à l’emploi… et des miettes pour plus de 6.000 salariés !
Les salariés sont à bout :
- l’absentéisme explose;
- les relations de travail sont de plus en plus anxiogènes ;
- L’Intranet For’hum devient le lieu de messages de plus en plus décomplexés…
La Direction est consciente de ce raz-le-bol collectif et cherche à rassembler, à faire de ces NAO un signe de cohésion à l’heure ou la stratégie du Groupe n’a pas permis d’atteindre l’excellence tant recherchée.
Existe-t-il une connivence entre Direction et syndicalistes ?
Rien ne semble le confirmer : hier, une intersyndicale s’est peu à peu dessinée sur une revendication commune :
une augmentation collective avec un plancher minimum !
A la CGT Humanis, l'heure est à la consultation des syndiqués en vue de la prochaine séance de négociations...