NAO 2022 : En attendant le 27 janvier…

« La reconnaissance des diplômes et de l’expérience, ça eut payé mais ça ne paye plus ! » 

Les salaires stagnent depuis 20 ans, y compris pour les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise qui représentent 2 salariés sur 3 chez malakoff humanis ! 
En mettant en place une indemnité dite « inflation » pour tous les salariés, la direction vient subventionner et donc cautionner cette stratégie de gel de vos salaires qui constitue une imposture pré-électorale.

4 raisons d’augmenter les salaires pour le bien commun :

1. Augmenter votre pouvoir d’achat pour soutenir la consommation, l’activité et l’emploi.

Le poids des primes dans le salaire, volatiles en fonction de la volonté de vos directions, fragilise vos rémunérations.
La sous-rémunération du travail qualifié induit en outre une désaffection vis-à-vis de nos métiers, de l’ingénierie ainsi qu’une fuite des cerveaux et des compétences qui compromet la réponse aux besoins de nos adhérents et allocataires.
La revalorisation de la rémunération de la qualification est donc indispensable au bien commun.

2. Relever les salaires d’embauche.

La réhabilitation de la qualification et de l’exercice des responsabilités exige une remise à niveau de l’ensemble des salaires.

3. Débloquer les grilles de rémunération au profit de l’ensemble des salariés.

En mettant en place des systèmes de rémunération fondés sur la valorisation des seules compétences utilisées à l’instant T, la direction s’affranchit de toute reconnaissance du diplôme et de l’expérience professionnelle. Cela lui permet de bloquer toute évolution salariale et professionnelle aux dépens de l’ensemble des salariés.
La direction tire en effet argument de la stagnation du salaire des employés, techniciens, agents de maîtrise, cadres et ingénieurs pour réduire à la précarité l’ensemble des salariés.

4. En finir avec les écarts salariaux entre les femmes et les hommes et financer la protection sociale.

Parmi les employés, en équivalent temps plein, le salaire moyen des hommes est supérieur de 10 % à celui des femmes.
Chez les ingénieurs, cadres et techniciens, l’écart est de 20 %, soit le double !
Source Agirc-Arrco, note DT 2020-40
Cette situation est à la fois une injustice criante et un préjudice pour le financement de la protection sociale : selon les travaux produits par l’ensemble des organismes de protection sociale, l’égalité salariale permettrait d’effacer l’essentiel de leurs déficits.
À titre d’exemple, l’égalité salariale rapporterait au financement des retraites complémentaires Agirc-Arrco plus de 4 milliards d’euros par an et de l’ordre de 11 milliards pour la branche retraite de la Sécurité sociale.
De quoi mettre un terme à l’allongement de la durée de cotisation et à la baisse du niveau des pensions !
LA CGT malakoff humanis propose :
L’instauration de minima salariaux selon le niveau de qualification initiale ou acquise par l’expérience, tels que pour un Smic revalorisé à 1800 € bruts un début sa carrière avec :
  • 1,6 fois le Smic au niveau BTS-DUT (Bac + 2)
  • 1,8 fois le Smic au niveau licence LMD/licence pro (Bac + 3)
  • 2 fois le Smic au niveau master (Bac + 5)
  • 2,3 fois le Smic au niveau doctorat (Bac + 8)
Ce salaire initial doit progresser de manière linéaire pour doubler au terme des 20 premières années de carrière. 
Tract inspiré de la publication de l’UGICT CGT

 

 

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