LES NEGOS… LES ACQUIS…

Les médailles du travail

Plusieurs salariés se voient refuser « la prime de médaille du travail » au vu d’une interprétation de l’accord rémunération qui n’a pas lieu d’être… sinon celle de vouloir léser encore une fois les salariés du Groupe !
Prime conséquente pour les plus anciens (35 ans d’ancienneté) et non négligeable pour les plus jeunes (20 ans d’ancienneté) !
La CGT est intervenue directement auprès de la Direction, sans succès.
Conformément aux accords, nous avons demandé, en négociation, la mise en place d’une commission de suivi dans l’espoir que l’interprétation des dispositions de l’accord Rémunération relatives à la médaille du travail soient favorables aux salariés !
L’inspection du travail a été saisie par la CGT : 

Pour elle, « à la lecture des dispositions de l’article de notre accord portant sur la médaille du travail, tout salarié justifiant de 20 ou 35 ans d’ancienneté devrait pouvoir bénéficier des dispositions de cet article ». 
L’employeur minimise l’impact pour les salariés alors que de nombreux salariés ont reçu une fin de non-recevoir ! 
A la CGT, il s’agit d’étendre l’application de cet accord à tous ceux qui n’ont jamais bénéficié de cet avantage, légitimes à faire-valoir ce droit !
Nous ne pouvons que regretter que les accords signés avec une certaine complaisance laissent sur le bord de la route une partie non négligeable de salariés de notre Groupe et que la Direction s’en accommode ! 

La CGT, comme toujours, prendra ses responsabilités ! 

 

Les jours de congés payés supplémentaires :

Encore une fois, des accords non relus, signés trop vite par certaines organisations syndicales très dévouées, enlèvent à plusieurs centaines de salariés un jour de congés ancienneté !

Après l’accord rémunération, c’est au tour de l’accord congés exceptionnels d’enlever des droits aux salariés !

Depuis le 1er juin 2021, les dispositions des accords des ex-périmètres ont été abrogées. Et les salariés se sont vus supprimer un jour de congé « ancienneté » !
Non, il ne s’agit pas d’une erreur sur vos bulletins de salaire ou du logiciel SphèRHe mais bien de l’application de l’accord MH « congés exceptionnels » !
Là, encore, la CGT étudie les possibilités de recours sachant que tous les usages n’ont pas été dénoncés selon les procédures de droit…

Affaire à suivre… 

 

La négociation de l’accord portant sur les mesures d’âge : 

Les mesures d’âge ne concernent que les mesures d’âge mûr ! 
Il s’agit d’un accord renforçant le dispositif de retraite progressive pour des salariés qui seraient éligibles à une retraite à taux plein dans les 24 mois. 
Les conditions d’éligibilités :
  • A partir de 60 ans avec au moins 150 trimestres cotisés ou validés au régime général,
  • Exercer son activité professionnelle à temps partiel avec une durée du travail de 40%
  • Date entrée : date de départ de la retraite à taux plein moins 24 mois, durée du dispositif de retraite progressive 2 ans maximum
En d’autres termes, pour un salarié pouvant partir à taux plein, lui permettre une dispense d’activité pouvant aller jusqu’à 2 ans en utilisant l’ensemble de son CET, de ses congés payés, etc… avec une retraite progressive sur la base de 40% d’activité, soit 60% de retraite progressive perçue avec un abattement correspondant aux trimestres manquants… 
La Direction indique qu’il s’agit d’un dispositif complémentaire à la GPEC mais sans le combiner directement à celui-ci : ne pas prévoir d’embauches en compensation des départs est très inquiétant pour les salariés restants en termes de conditions de travail déjà fortement dégradées par le non-remplacement des départs en retraite !

Pour la CGT, un accord attractif consisterait à mettre dans le champ de la négociation :

La possibilité de véritables mesures d’âge à partir de 57, 58 ou 59 ans.

Devant le refus catégorique de la Direction (qui ne déroge pas de son plan initial), la CGT a émis les propositions suivantes :
  • POUR COMPENSER L’ABATTEMENT LIÉ AUX trimestres manquants et à la baisse de revenu lié à la retraite progressive : la CGT demande le maintien du net au 12ième des rémunérations de l’année N-1
  • POUR ASSURER UNE ÉGALITÉ DE TRAITEMENT ENTRE TOUS LES SALARIÉS : La CGT demande la possibilité d’utiliser le CET avant l’entrée dans le mécanisme ou en solde de tout compte.
L’utilisation de votre CET en complément de salaire n’apporte aucun effort de la direction et surtout pénalise les salariés, selon les catégories ou les possibilités économique de chacun d’y accéder !
Cela ne garantit pas un égal accès de tous les salariés au dispositif de retraite progressive renforcée.
Jours mis en moyenne sur le CET par les salariés âgés de 59 à 61 ans : 15,5 jours pour les employés, 38,9 jours pour les AM et 63,6 jours pour les cadres. 

Ces jours épargnés par les salariés serviront, selon la proposition de la Direction, à compenser la perte de salaire liée au dispositif de retraite progressive renforcée.
  • POUR NE PAS FAIRE PAYER PAR LES SALARIÉS UNE PARTIE DE LA DISPENSE D’ACTIVITÉ : Les congés payés liés à la période de dispense d’activité doivent pouvoir être cumulés, pris ou épargnés par les salariés ;
La Direction voudrait décider de la prise de vos Congés !
La CGT vous alerte sur le fait que les congés que vous allez acquérir durant la retraite progressive vont servir à payer une partie de la dispense d’activité. 

 

  • NE PAS EXCLURE LES CARRIERES LONGUES : Donner la possibilité pour les personnes éligibles au dispositif de carrière longue de bénéficier de la retraite progressive renforcée

 

Plutôt que de proposer un accord ou l’employeur finance et propose, la direction utilise l’épargne en jours constituée par chaque salarié pour financer des mesures d’âge imposées.

Vous soutenez les revendications de la CGT :

Partagez autour de vous et interpellez les élus de vos instances !

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.