La Direction générale du groupe de protection sociale Malakoff Humanis a présenté son nouveau schéma directeur « Nouvel Environnement de Travail » (NET) 2022-2023.
La volonté affichée de la direction générale est de faire rentrer un maximum de salariés dans un minimum d’espace sur un nombre de site en diminution.
Ce projet pose la question du maintien des sites.
Cet environnement dépersonnalisé consiste à réduire les espaces de travail, entrainant à court termes des fermetures de sites, des déménagements, et la généralisation du Flex Office (des « bureaux mobiles ») sous couvert de l’hybridation du travail.
Une réorganisation des espaces de travail qui ne s’inscrit que dans une logique comptable : réduire les coûts et faire encore plus d’économie au détriment du bien être des salariés.
Déployé sur les sites de Strasbourg et St Quentin en Yvelines, le flex office propose du beau au détriment de locaux adaptés à l’activité. Les salariés ne réussissent pas à utiliser et à s’approprier ces nouveaux espaces de travail.
Mais pour la direction, ces « nomansland » répondent à sa logique aguicheuse, à savoir des chaises supers confortables, des bureaux qui montent et descendent, un joli mobilier pour faire passer la pilule : pas assez de bureau pour tout le monde avec le risque de se retrouver sur un autre plateau que son équipe faute de place !
Une hybridation, avec à la clé une accentuation du télétravail qui pourrait être considérée comme une solution de repli, et au bout du bout, la perte des valeurs fondatrices de nos groupes de protection sociale !
Dans un contexte de fort taux d’absentéisme et d’empilement des projets, la prévention de la santé et de la sécurité des salariés est essentielle.
Pour toutes ces raisons, la CGT s’interroge :
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Nouvel Environnement de Travail, que se cache-t-il derrière cette supercherie ?
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Devons-nous croire la direction quand elle affirme la satisfaction des salariés déjà en flex office sur certains sites ?
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La direction veut elle en finir avec les collectifs de travail ?
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Par son entêtement prévisible, la direction ne provoquerait-elle pas la dégradation de la santé de ses salariés ?
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Sommes-nous les cobayes des expérimentations de la direction ?
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La direction veut-elle mettre en péril notre groupe de protection sociale qui s’est constitué en plusieurs dizaines d’années ?
La CGT Malakoff Humanis demande la suspension de ces réorganisations incessantes et transformations permanentes.
Cette « fuite en avant » de la direction en mode « bulldozer » écrase les salariés du groupe.
La résilience a ses limites.
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