La blague des congés payés
Pour faire face aux JO 2024, la direction veut imposer à tous·tes les salarié·e·s de prendre leurs congés sur une période restreinte. Au lieu de poser leurs congés entre le 1er mai et le 31 octobre, tous·tes les salarié·e·s vont devoir :
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Poser 10 jours de congés payés entre le 1er juillet et le 6 septembre ;
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ET
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poser 3 semaines minimum entre le 1er juillet et le 6 septembre ;
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OU
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Poser 4 semaines minimum entre le 1er juin et le 27 septembre.
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Ces mesures ne sont pas conformes aux dispositions légales !
Ce principe de précaution d’imposer la prise de congés est-il proportionnel au but recherché ?
Sur les journées de télétravail exceptionnelles, la direction OBLIGE les salarié·e·s au télétravail exceptionnel en fonction des sites autours desquels il y aura des évènements JO proches :
- Pas de conciliations entre vie privée et vie professionnelle… ;
- Pas de possibilité pour les salarié·e·s de venir travailler sur site ;
- Un « site de repli » sur Val de Fontenay qui va être confronté aux mêmes difficultés que pour l’ensemble des sites de la région ile de france
La CGT Malakoff Humanis a émis les propositions suivantes :
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Du télétravail exceptionnel à discrétion pour tous·tes les salarié·e·s ;
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L’application des dispositions légales et conventionnelles pour la pose des congés payés et RTT, au libre choix des salarié·e·s.
La CGT a saisi l’inspection du travail.
L’inspecteur du travail de Malakoff semble donner raison à la CGT sur les dispositions injustes et disproportionnées. La direction a déjà été contacté une première fois par l’inspecteur du travail et nous attendons les observations qui seront émises à l’encontre de la direction générale du groupe Malakoff Humanis.
La CGT Malakoff Humanis invite les salarié·e·s à remonter leurs témoignages soit par le biais du formulaire CERFA, soit en interpellant le syndicat CGT en écrivant directement à l’adresse suivante : lacgtmh@gmail.com.