PICS D’ACTIVITE : DES CONTRAINTES QUI NE RESPECTENT PAS LES ACCORDS D’ENTREPRISE !

UN PREJUDICE DE PLUS POUR LES SALARIES !

Le 14 septembre dernier, les représentants CGT Malakoff Humanis ont alerté la Direction Générale sur des injonctions contraires à nos accords d’entreprise sous prétexte de prévisibles pics d’activité.
Voici quelques-unes de ces injonctions :
  • 5 jours de congés max entre décembre et début février (en amont des vacances de février)
  • 1 RTT ou 1 Horaire Variable par mois entre novembre et février inclus
  • Pas de congés à cheval sur les 2 semaines de vacances de Noël et Toussaint
  • 50 % de présence pendant les vacances scolaires
  • 75% de présence pendant le pic (Novembre-Février) hors vacances scolaires
En dehors du fait d’être hors clou par rapport à l’accord en vigueur en ce qui concerne les délais de prévenance, les salariés se voient imposer non seulement un nombre de jours de repos mais aussi la période !
LA CGT A DONC DEMANDE A LA DIRECTION :
  • UN CADRAGE PAR LE BIAIS D’UNE CONSULTATION PORTANT SUR CES PICS D’ACTIVITE ;
  • DE RAPPELER LES REGLES DE FONCTIONNEMENT REGIS PAR NOS ACCORDS A L’ENSEMBLE DES MANAGERS
Sans retour de la Direction et parce que les salariés, notamment ceux de la DOARC, se voient toujours imposer des règles contraires aux accords en vigueur,

LA CGT MALAKOFF HUMANIS vient de saisir l’inspection du travail !!!

 

La Direction croit avoir fait le nécessaire parce qu’elle a engagé une procédure d’information consultation lors du CSE Central du 20 et 21 octobre 2021 sur un dispositif d’accompagnement de mobilisation durant le pic d’activité de la Direction des Opérations Assurances et Relations Clients (DOARC) avec, comme proposition de projet :
  • Sur la période allant du 6 décembre 2021 au 6 mars 2022 : un taux de présence minimum et une limitation du nombre de journées de congés posées ;
  • Sur la période allant de fin novembre 2021 à mars 2022 : la mobilisation des ressources internes, la priorisation et la mutualisation de la charge et le renfort des équipes.
Pour autant, et jusqu’à ce que les représentants du personnel aient été loyalement et valablement consultés sur le projet, l’application de règles contraires aux accords d’entreprise en vigueur constitue un préjudice patent à l’intérêt collectif des salariés mais également une entrave manifeste du rôle et du fonctionnement des instances représentatives du personnel, justifiant l’intervention de notre organisation syndicale.
Une fois de plus, nous avons demandé à la Direction Générale de rappeler les règles et principes de fonctionnement régis par nos accords à l’ensemble des managers.
Vos organisations syndicales sont là pour veiller au respect des accords applicables au sein de l’UES MALAKOFF HUMANIS :

INTERPELLEZ-LES !

 

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